Quartier France, Grand-Bassam… notre village, notre fierté.
À l’approche de l’Abissa, fête annuelle qui incarne notre identité culturelle et classée au patrimoine immatériel de l’UNESCO, le constat est sans appel : la salubrité reste notre plus grand défi.
Depuis le début de la mission pour la sécurisation de l’Avouya, vitrine première de la culture nationale, un travail considérable a été accompli. Mais sans discipline collective, nous compromettons l’image que nous voulons donner au monde.
L’Abissa n’est pas seulement une fête :
C’est l’ouverture de la saison touristique en Côte d’Ivoire ;
C’est un héritage inscrit dans l’histoire du peuple N’ZIMA ;
C’est une scène internationale où se joue notre dignité.
Nous devons donc :
- Respecter les espaces destinés aux opérateurs économiques, afin de ne pas bloquer la circulation et de garantir les mesures de sécurité.
- Encadrer les laissez-passer riverains, uniquement pour ceux disposant de parkings privés. Un parking sécurisé collectif est prévu : utilisons-le pour fluidifier la circulation.
- Rester vigilants en dénonçant tout comportement suspect pour protéger la communauté et les visiteurs.
- Faire la police de la salubrité : si je n’ai pas envie de balayer, je dois au moins éviter de salir mon environnement.
Actions prioritaires :
Organiser une collecte pour reconstituer le matériel de l’équipe de salubrité, détruit lors du drame de Ganamet. (Pensée pieuse à la victime).
Rafraîchir les murs du village, donner un nouveau souffle à nos façades.
Assainir les plages, surtout du côté du village des pêcheurs, lieu stratégique qui abrite deux moments cruciaux : le Siédou (retraite) et le Bouakezo (purification). Cet espace attire caméras et touristes du monde entier : il doit refléter notre grandeur, pas nos faiblesses.
Souvenons-nous :
L’Abissa est notre miroir devant le monde. Il attire des investisseurs, des opérateurs économiques, des visiteurs venus d’horizons divers. Offrons-leur l’image d’un peuple responsable, discipliné et digne.
N’zima agnindrè ! (le N’zima civilisé).
Edo N’gbolé ohooo… Krouhou…
Aujourd’hui, je médite à l’embouchure. Ne me dérangez pas… mais agissons ensemble !
Agolé First